Nous montons à bord d'une Twingo II - 2ème version reconnaissable extérieurement
par des pare-chocs couleur caisse et des roues de 14 pouces (contre 13
auparavant). Une fois à l'intérieur, on observe un design assez moderne et des
coloris sympathiques. Il suffit d'insérer la clé dans le contact, de la tourner
et le moteur démarre au quart de tour. On constate alors que l'instrumentation
est tout-à-fait correcte : compteur de vitesse, jauge d'essence et
alternativement horloge, totalisateur journalier ou kilométrage total du
véhicule. Il manque juste à l'appel un compte-tours et une jauge mesurant la
température du moteur.
L'habitabilité pour le gabarit étonne, aussi bien à l'avant qu'à l'arrière,
surtout quand la banquette arrière (qui n'accueille que 2 places) est reculée
au maximum au détriment du volume du coffre. Avec un tel espace aux jambes, on
se croirait dans une berline ! Le réglage de la position de conduite est facile
et on a une position assise assez haute par rapport à la route. Enfin, le
réglage des rétroviseurs extérieurs comme l'ouverture des vitres sont
électriques et les feux avant sont réglables en hauteur avec une molette située
sous le volant.
Maintenant que le moteur est lancé, nous allons pouvoir mettre la voiture en mouvement.
Il suffit de débrayer en douceur, d'enclencher la première, puis d'embrayer. En
actionnant le volant, on remarque l'efficacité de la direction assistée
électronique. La marche arrière est à gauche de la première et il faut
soulever la bague située sous le pommeau du sélecteur pour l'enclencher.
Nous voilà sur la route. En actionnant les freins, on constate à la fois
l'efficacité du freinage ABS et la douceur qu'il y a dans la pédale. Par
rapport à la version précédente, les disques avant sont ventilés et les
tambours arrières d'un plus grand diamètre. La voiture est docile, le moteur
est suffisamment vif pour s'insérer dans la circulation.
En ville et sur route, le moteur 8 soupapes de 60 ch se montre à la hauteur mais
sur autoroute et en présence d'une montée un peu prononcée, il est un peu juste
au niveau performances. Par ailleurs, il devient bruyant au-delà de 110 km/h.
Toujours sur route et à vitesse soutenue, la direction semble un peu trop
assistée et donne un sentiment de flottement. D'une façon générale, si la tenue
de route est satisfaisante, on dénote toutefois un effet de roulis au moment de
négocier une bretelle en courbe ou un virage prononcé. Par ailleurs, en
présence de vent latéral, on ressent les rafales. Mais n'oublions pas que la
Twingo est une citadine.
C'est en effet en ville qu'elle montre toutes ses qualités. Elle fait preuve
d'une excellente manœuvrabilité et d'une grande douceur de conduite. Elle
braque très bien (10 m de rayon de braquage seulement) et l'absence de porte à
faux avant donne l'impression que l'on est en train de tourner sur place. Et
quelle facilité pour faire un créneau. Avec sa direction assistée cette petite
voiture est un vrai régal à conduire et la boite de vitesse est douce et
n'engendre aucun craquement. Les seuls points gênants de la conduite citadine
concernent la visibilité à bord ; l'épaisseur des montants de pare-brise
obstruent le champ de vision lorsqu'on négocie un tournant entre deux rues,
ceux-ci pouvant masquer un piéton. Un autre point négatif concerne le tableau
de bord qui se reflète par temps ensoleillé sur le pare-brise en raison de
l'inclinaison assez horizontale de ce dernier ce qui gêne la conduite. Mais en
dehors de ces deux points, la Twingo est une citadine parfaite.
| Les points positifs |
Les points négatifs |
- Le rapport encombrement/habitabilité
- La maniabilité en ville
- Le confort
|
- Les performances et le niveau sonore sur autoroute
- L'épaisseur des montants de pare-brise
- Les reflets du tableau de bord sur le pare-brise
|
|
|
Dernière modification de la page : 09/02/2007 | Réalisation : Christophe GILLES | Contact : chgilles@free.fr
|
